Archive for : January, 2015

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L’appareil digestif, notre deuxième cerveau ?

Oui effectivement,  la seconde concentration de neurones après le cerveau se trouve dans l’appareil digestif.  Et pour briller dans les salons parisiens, vous pourrez même parler du système nerveux entérique, par similitude avec le cerveau qui constitue notre système nerveux central.

Entre 100 et 200 millions de neurones (il s’agit d’estimations par extrapolation : personne ne les a réellement comptés puisque celui qui se lancerait dans l’aventure y serait encore) dans l’appareil digestif pour de l’ordre de 100 milliards de neurones dans le premier cerveau, soit entre 500 et mille fois plus tout de même !

L’appareil digestif utilise les mêmes neurotransmetteurs ( molécules qui transmettent et modulent le signal électrique entre neurones) que le cerveau.  Ses neurones en émettent une trentaine (sérotonine, adrénaline, acétylcholine.. ) .  La sérotonine par exemple qui intervient dans les émotions, l’humeur, l’appétit, le sommeil  est produite à 95% par l’appareil digestif.

Cette sérotonine constitue le neuromédiateur clé de la sensibilité viscérale. Les antidépresseurs  de type ISRS semblent, outre l’impact qu’ils ont sur le cerveau, en avoir également un anti-douleur sur l’intestin.

Ventre - 2ème cerveauPar ailleurs, les deux systèmes nerveux échangent énormément d’informations par le nerf vague qui relie tête et ventre. Les scientifiques savent désormais que 80% des informations transitant via le nerf vague vont de l’intestin vers le cerveau.

Tout ceci confirme les liens étroits qu’il peut y avoir entre cerveau et appareil digestif, en particulier ascendants. L’acupuncture abdominale, pratiquée depuis plusieurs dizaines d’années en Chine, soigne de nombreuses pathologies, en particulier les dépressions. Par expérience, les spécialistes de la relaxation ( sophrologie, yoga..) exploitent  en utilisant le ventre comme voie d’accès au cerveau et passent souvent par la respiration basse (qui masse le ventre par abaissement du diaphragme) pour amener la détente…

…et la barre ou la boule au ventre que nous ressentons tous plus ou moins en cas de fort stress trouve probablement ses origines dans ce qui précède.

Pour en savoir plus, vous pourrez :

  1. Voir le film ” Le ventre, notre deuxième cerveau” de Cécile Denjean , qui s’est vu décerner le Grand prix du festival Pariscience en 2014. L’affiche de ce documentaire DVD figure en illustration juste au-dessus de ces lignes.
  2. Lire ” Le ventre, notre deuxième cerveau ” de Fabrice Papillon & Héloïse Rambert paru chez  Arte-éditions. Il a inspiré le documentaire ci-dessus et son image de couverture figure en tête de ce billet.
  3. Consulter le dossier spécial consacré à notre second cerveau dans le ”Sciences & Avenir” de juin 2012.
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Le travail, c’est la santé cérébrale !

L’enquête européenne SHARE (Survey on Health Ageing and Retirement in Europe) montre que pour les seniors, continuer à travailler préserve les facultés cognitives. C’est en quelque sorte du     ” Travailler plus longtemps pour vivre mieux plus longtemps”.

Ce résultat n’est pas du tout surprenant en lui-même puisque vous savez grâce à ”Neuroboost” combien le cerveau est plastique  (cf Plasticité), et  à tout âge. Même si cette plasticité diminue avec les années, elle est encore bien réelle à l’âge de la retraite. Et le travail est une excellente activité pour  maintenir cette plasticité.
Le plus intéressant de cette enquête SHARE c’est  que ce travail doit être cognitivement sollicitant et motivant. Car malheureusement, ceux qui exercent un métier intellectuellement pauvre ne voient aucun effet de la poursuite de l’exercice professionnel sur le maintien de leurs capacités intellectuelles.

La France, dont l’âge de départ à la retraite est parmi les plus précoce de l’Union Européenne, obtient  d’ailleurs de moins bons résultats que la moyenne de l’UE dans ce domaine.

Par ailleurs, rappelons-nous que le niveau d’études est le premier facteur de protection contre le vieillissement cognitif notamment pour la mémoire et les tâches complexes.

Pour en savoir plus sur le cerveau des seniors :

1  –  Voir quelques résultats de l’importante enquête européenne SHARE  (in English)

2  – Lire la page ” Seniors, c’est vous qui voyez ! ” sur le site Neuroboost.fr

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Notre cerveau est cerné par l’aluminium, neurotoxique. Mais il peut se défendre s’il se penche sur la question !

L’aluminium est présent dans les additifs alimentaires, l’eau du robinet, les laits maternels industriels, les produits cosmétiques, les déodorants et même les vaccins !

Il est donc partout désormais, alors que nous n’en avons pas besoin : nous n’en avons pas du tout dans le corps à la naissance.

Or l’aluminium très bio persistant, c’est-à-dire qu’il va s’accumuler tout au long de la vie.

Quasiment plus aucun doute n’existe désormais sur la neurotoxicité de l’ aluminium : comme l’a montré le Pr. Romain Gherardi, directeur de recherche à l’Inserm et à l’hôpital Henry-Mondor, l’aluminium contenu dans les vaccins finit par pénétrer dans le cerveau. Une fois à l’intérieur, il n’en ressort jamais ! Donc au cours de la vie, un seuil variable selon les individus peut être franchi et déclencher une pathologie grave : la myofasciite à macrophages déclenchée suite à des vaccins hépatite A, hépatite B et Tétanos – Polio chez environ 1000 Français.

L’aluminium favoriserait par ailleurs le déclenchement de maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson.
Les injections d’hydroxyde d’aluminium conduisent à une neuro-dégénération affirme le Professeur canadien Christopher Shaw qui a effectué des recherches sur les effets de l’aluminium. Il a démontré que l’aluminium était susceptible de traverser la barrière hémato-encéphalique protégeant le cerveau, qu’il était étroitement lié à l’autisme et qu’il provoquait des effets dommageables chez les animaux de laboratoire.

L’AFSSAPS a même baissé en 2011 le seuil d’aluminium admissible en précisant : “Après administration d’aluminium à dose répétée, des effets neurotoxiques ainsi que des effets sur les testicules, l’embryon et le développement du système nerveux sont observés chez l’animal.”

Le docteur Pierre Sauvet, Président de l’Association Santé Environnement France (ASEF) joue le rôle d’alerte face aux lobbies de l’alimentaire, des laboratoires producteurs de vaccins, et des cosmétiques, ce qui fait beaucoup car ces gens-là ont une énorme force de persuasion compte tenu des énormes enjeux financiers. L’aluminium est un produit ”miracle” à tout faire financièrement parlant :Aluminium & Cerveau

  • pour les vaccins, il   permet de mettre moins de substance active,
  • pour les déodorants il bloque la transpiration,
  • pour les produits tels que les pains industriels, il blanchit merveilleusement, ce qui ne l’empêche pas également servir de colorant ! Ou de conservateur, ou de produit levant…etc …

Nous avons l’impression de revivre les meilleurs moments de langue de bois que nous avons déjà connu pour le plomb, le mercure ou encore l’amiante. Si les autorités tardent à réagir, nous sommes bien partis pour le prochain scandale sanitaire.

 

Alors en attendant des mesures réglementaires sérieuses, comment protéger nos cerveaux ?

– Pas de lait maternel industriel pour les bébés dans toute la mesure du possible. Ils en contiennent tous beaucoup trop, des doses bien supérieures à celles autorisées pour l’eau.

– Le papier aluminium n’est nocif que s’il y a transfert d’aluminium vers les aliments, ce qui est le cas lorsqu’il y a contact avec des produits acides. Si l’aliment n’a pas adhéré en ayant attaqué la feuille d’aluminium, c’est OK.

– Evitez d’une façon générale les produits industriels : les colorants et les conservateurs des charcuteries en contiennent et ce n’est pas visible sur les étiquettes. Tout comme dans les pains et brioches dont les levures contiennent de l’aluminium.

Les produits bio en sont exempts en principe

– Choisissez un déodorant sans aluminium, ce qui se trouve de plus en plus facilement. Mais attention, un publicité ”sans chlorhydrate d’aluminium” est très vicieuse, parce que le produit contient généralement par ailleurs de la pierre d’alun, qui est un sulfate d’aluminium…dont l’aluminium traversera la peau de la même façon.

– Préférez des produits cosmétiques sans aluminium. D’une façon plus générale, évitez tout produit contenant de l’aluminium sur une peau rasée, facteur qui facilite la pénétration du métal.

– Choisissez des vaccins sans aluminium. Hélas, certains vaccins obligatoires comme le tétanos-polio n’existent pas sans aluminium. Attention, ceci ne remet pas en cause l’intérêt de la vaccination dont le bénéfice Avantages / Risques reste  positif.   .

 

Pour en savoir plus  sur les effets de l’aluminium sur le cerveau :

Lire l’article très complet sur le sujet de l’ASEF (Association Santé Environnement France), association créé et animée par des médecins en cliquant ici.