Acceuil

Besoin d'air

Le cerveau absorbe 20% des besoins totaux en oxygène pour 2% de notre poids total. Il est donc très consommateur de cet oxygène dont il ne peut pas se passer car, privés d'oxygène, les neurones meurent. Cela arrive malheureusement tous les jours avec les accidents vasculaires cérébraux (AVC). Parole, mémoire, mouvements peuvent être affectés en quelques minutes.
Sans arriver à ces extrêmes, le cerveau a besoin d'un débit important pour fonctionner correctement comme nous le confirme Monsieur +.

                       Monsieur + : manque d'oxygène ralentit le cerveau


Les astronomes qui montent à l'observatoire de Hawaï à 4000 m connaissent en arrivant l'essoufflement dû à la raréfaction de l'oxygène.


Rien de surprenant à cela. Mais ce n'est pas tout : ils réfléchissent beaucoup plus lentement à leur arrivée. L'effet se mesure dans les premières heures. Puis peu à peu, leur sang fabrique plus d'EPO (Erythropoïétine : hormone qui permet d'augmenter le nombre de globules rouges dans le sang, bien connue des services anti-dopage lors du tour de France). Ainsi le cerveau, comme le reste du corps, se retrouve peu à peu alimenté en oxygène presque comme au niveau de la mer et tout rentre ensuite dans l'ordre.


Le cerveau a besoin d'oxygène, donc la pratique du sport est bienvenue.
Il n'y a plus de doute, l'entraînement sportif s'avère non seulement bénéfique pour le corps dans son ensemble mais aussi pour le cerveau en particulier.
Charles H.Hilman de l'Université de l'Illinois et coll. ont analysé les très nombreuses études concluant aux bienfaits des activités sportives sur les performances cérébrales. L'exercice physique aérobie améliore sans ambiguïté les résultats aux tests intellectuels les plus variés - vous pourrez dire cognitifs pour faire plus neuroscientifique -.

Qui consomme de l'oxygène

Grâce aux avancées technologiques et en particulier à l'imagerie fonctionnelle, nous disposons aujourd'hui de quelques explications de ces performances. Elles sont relatives aux effets de l'activité sur la plasticité , dans le cortex cingulaire ou l'hippocampe notamment.

Conséquence de la modification des connexions
Plaque tournante de certains processus de mémorisation

Ces études ont été menées chez l'homme comme chez l'animal. Par exemple, chez les rats pratiquant régulièrement de l'exercice, la fabrication de nouveaux neurones s'en trouve très sensiblement augmentée. Scott Small et Fred Cage (USA) ont montré que le sport favorisait la neurogénèse dans l'hippocampe - débit sanguin augmenté - sur des patients pratiquant le sport depuis quelques semaines. La mesure de leur capacité mnésique s'avère meilleure également.
Une autre étude menée depuis 1948 sur plus de 2000 hommes et plus de 2000 femmes montre que deux années de vie en moyenne sont gagnées chez ceux qui dépensent plus de 2000 calories par semaine.


Une étude de l'Université du Wisconsin sur 207 élèves pratiquant le Tae kwon do montre au bout de 3 mois une progression sensible en calcul mental. Elle met en avant également une amélioration de la confiance en soi et du sentiment d'appartenance.


      Monsieur + : Saviez-vous que la pratique du jogging triple le taux de
                                                neurotransmetteurs du bien-être ?


Les astronomes qui montent à l'observatoire de Hawaï à 4000 m connaissent en arrivant l'essoufflement dû à la raréfaction de l'oxygène.

Le taux de sanguin de béta-endorphine triple après un jogging d'une trentaine de minutes minimum. Les endorphines sont des neuromédiateurs de la famille de la morphine fabriquées par le corps humain, d'où leur nom. Elles procurent une atténuation de la douleur et une sensation de plaisir. En clair, les sportifs se shootent à la morphine naturelle. Rien de grave puisqu'il n'y a pas d'addiction dans ce cas là, tout juste chez les pratiquants réguliers, une sensation de manque si l'activité n'est pas pratiquée.



Precedent Menu Suivant

Copyright "Neuroboost Corporation" 2009, tous droits réservés
Site créé par Papayeweb.com