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Le rythme

Nous sommes tous dans le rythme… mais pas le même


Nous avons tous avalé une horloge et un djembé dans le ventre de notre mère. Cela vous aurait-il échappé ?
Nous sommes tous des êtres rythmés, en permanence, et nous n'en avons pas conscience ! Normal, ce sont les zones archaïques du cerveau qui gèrent toute cette mécanique horlogère : les êtres vivants ont assez rapidement adopté des rythmes pour mieux s'adapter à l'environnement. Et ces mécanismes sont automatiques et inconscients.

Plus de 170 cycles ont été identifiés dans notre fonctionnement corporel. Le plus connu, voire le plus important de ces rythmes, est le cycle veille-sommeil. Le rythme de la température est également primordial.
Tous ne sont pas basés sur un cycle de 24h : certains sont plus courts, d'autres plus longs, notamment ceux qui sont synchronisés sur l'année. Nous y reviendrons par ailleurs car une science est née de la découverte de ces rythmes : la chronobiologie; elle va nous apporter beaucoup.

Nos rythmes peuvent être très différents :


D'un individu à un autre : il y a les coqs, ceux du matin, et les chouettes, du soir; il y a les longs dormeurs qui ont besoin de dix heures de sommeil par 24 heures et les courts dormeurs, à qui cinq heures suffisent largement.


D'une période de notre vie à l'autre : le bébé est un très gros dormeur, puis l'ado, comme expliqué dans la fiche qui lui est dédiée , se décale pas mal vers la nuit au grand dam des parents. Puis les choses rentrent peu à peu dans l'ordre jusqu'à ce que cela se dérègle à nouveau vers les 3èmes et 4èmes âges. Mais là, il ne s'agit plus d'un simple décalage de l'horloge mais plutôt de son dérèglement du fait d'une régulation moins performante;

Le meilleur ami des vos performances : le sommeil


La preuve toute simple par l'inverse: empêchez quelqu'un de dormir, un des pires supplices infligés par certaines dictatures. Vous le tuerez en quelques jours.
Le sommeil consolide même les souvenirs et améliore la résolution de problèmes. C'est désormais indiscutable devant le nombre d'expériences réalisées.
Le seul point qui divise encore les scientifiques est le 'comment ?'.

Quelques incertitudes persistent encore sur 'quel type de sommeil consolide quel type de souvenir'. A priori, il semble que l'hypothèse suivante tienne la corde :
Le sommeil paradoxal, plus important en fin de nuit, améliorerait la mémoire procédurale et le sommeil lent, qui se situe surtout en début de nuit ou lors d'une sieste améliorerait la mémoire déclarative .

Mémoire des tâches motrices complexes
Mémoire de notre savoir culturel, encyclopédique

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